Est-ce bien Louis Pasteur qui a inventé le premier vaccin au 19ième siècle ?
Pas tout à fait. Le principe remonte en réalité au 18ième siècle, grâce aux travaux d’un médecin anglais de campagne : Edward Jenner. Il constate qu’une maladie bénigne de la vache, la « vaccine », ressemble à la variole. Il remarque aussi que les fermières, régulièrement au contact de la vaccine du fait de leur métier, ne contractent pas la variole et semblent en être immunisées.
Le Docteur Jenner a alors l’idée de contaminer un patient à la vaccine, via de petites incisions dans la peau. Il essaye ensuite d’infecter son « cobaye » avec la variole, sans succès. Le principe du vaccin est découvert ! Le nom de « vaccination » est donné à cette technique et donne alors lieu à de grandes campagnes antivarioliques en Europe.
C’est Louis Pasteur qui va améliorer le principe en créant le « vaccin atténué », qui fonde toujours le fonctionnement des vaccins modernes. Il s’intéresse aux maladies contagieuses et constate que le choléra des poules est dû à une bactérie. Il administre alors à des volailles de vieilles cultures de la maladie. Les poules en tombent malades, puis en guérissent d’elles-mêmes. Pasteur leur inocule alors un germe frais et virulent du choléra, qui reste sans effet sur leur santé. En l’honneur du Docteur Jenner, Pasteur invente le terme de « vaccin » et en énonce le principe : « des virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle ».
Quel est le principe de fonctionnement du vaccin ?
Concrètement, le vaccin s’attache à reproduire un mécanisme naturel du corps humain quand il lutte contre une maladie, appliqué à des maladies particulièrement dangereuses. Ainsi, quand nous tombons malades suite à l’infection d’un microbe, notre corps et notre système immunitaire en particulier, fabriquent des anticorps destinés à neutraliser et éliminer ce microbe.
La vaccination repose sur le même principe : provoquer une action de défense de notre système immunitaire en injectant une version inoffensive de la maladie visée. Ainsi, si nous sommes plus tard atteints « pour de vrai » par cette maladie, notre système immunitaire connaitra déjà la parade pour s’en défendre et nous n’en tomberons pas malades.
Vacciner nos enfants, une protection efficace ?
De nombreux débats agitent régulièrement le monde de la santé et le grand-public quant au bien-fondé des campagnes de vaccination et s’il est vraiment nécessaire de réaliser tous les vaccins pour nos enfants. Sont-elles vraiment efficaces ? Sans doute faut-il distinguer ici les maladies concernées et considérer :
- Les maladies parfaitement identifiées, dont certaines sont mortelles ou très invalidantes, comme la poliomyélite, les méningites, le tétanos, la diphtérie… qui rentrent dans le champ des campagnes de vaccination des enfants. Les vaccins développés pour ces maladies parfaitement connues continuent de démontrer toute leur efficacité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle 11 de ces vaccins sont obligatoires pour les nourrissons nés à partir du
1er janvier 2018. - Les maladies saisonnières comme la grippe. Ici, la maladie évolue chaque année dans une version qui peut être différente de celle de l’année précédente. On ne la connait précisément que lorsque cette nouvelle variante apparait. C’est pourquoi, les vaccins développés s’appuient-ils pour partie sur des certitudes, fondées sur l’observation de la maladie de la saison précédente, mais aussi sur des hypothèses, s’efforçant de modéliser quelle sera la nouvelle version de la maladie. De fait, cette part d’incertitude rend l’efficacité du vaccin moins systématique.
Vacciner nos enfants : Quels sont les vaccins obligatoires chez les nourrissons ?
Les vaccins suivants sont obligatoires pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018 : Diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, infection à Haemophilus influenzae b, hépatite B, méningocoque C, pneumocoque, rougeole, oreillons et rubéole.
Plus précisément, le rythme des vaccinations des nourrissons et enfants est le suivant.
A 5 mois et avec une seconde injection à 12 mois, possible jusqu’à 24 ans : Méningites et septicémies à méningocoque C.
D’autres précautions sont-elles à prendre pour vacciner nos enfants ?
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les résidents âgés de plus de 12 mois du département de la Guyane ainsi que pour les personnes y séjournant.
La tuberculose (BCG) n’est obligatoire que pour les enfants présentant un risque élevé, entre l’âge d’un mois et 15 ans :
- Nés dans un pays où la tuberculose est fortement présente
- Dont au moins l’un des parents est originaire de l’un de ces pays
- Devant séjourner au moins un mois d’affilé dans l’un de ces pays
- Ayant un antécédent familial de tuberculose
- Résidant en Guyane ou à Mayotte
- Dans toute situation jugée à risque d’exposition au bacille tuberculeux par le médecin
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