La variole du singe ne cesse d’être au cœur de l’actualité. Selon L’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé), depuis le 7 mai 2022, 12 pays où la maladie n’est pas courante ont signalé des cas de variole du singe.
D’où provient ce virus, quels en sont ses symptômes, peut-on en guérir, est-il transmissible à l’humain ? Autant de questions auxquelles nous allons vous répondre dans cet article.
La variole du singe, qu’est-ce que c’est ?
La variole du singe ou Monkeypox appartient à la famille des virus nommée « Orthopoxvirus ». Dans cette famille, on retrouve notamment la variole humaine, qui a fait des millions de morts à travers le monde. Elle a été éradiquée par l’homme grâce à une campagne de vaccination massive mise en place par l’OMS dans les années 80.
Autre virus de cette famille, la variole bovine. Varioles bovine et du singe ont la particularité de circuler entre les animaux, et de temps en temps, de se transmettre de l’animal à l’homme, à travers des morsures ou des contacts avec des liquides (salive, urine…).
Aujourd’hui, l’inquiétude des organismes de santé concerne la possibilité d’une transmission interhumaine, de la part d’individus contaminés par la variole du singe, sans même avoir voyagé en Afrique ! Les autorités sanitaires se veulent tout de même rassurantes et écartent pour l’instant l’idée d’une épidémie à grande échelle.
Quelle est l’origine de cette variole du singe ?
En 1958, des chercheurs danois ont remarqué des éruptions cutanées semblables à la variole sur des macaques crabiers en provenance de Singapour. Cette découverte a donc lancé une longue enquête de surveillance en Europe et aux États-Unis, qui semblait compromettre l’éradication de la variole humaine.
Dans les années suivantes, de nombreuses épidémies de variole du singe sont détectées chez des singes en captivité. Elles vont s’amenuiser grâce à l’amélioration des conditions de transport des singes importés et à une plus grande utilisation en laboratoire de singes nés en captivité. Encore aujourd’hui, le réservoir exact de la maladie n’a pas été identifié. Le nom variole du singe provient du premier cas décelé et non d’une origine exclusive du virus.
Le premier cas de variole du singe chez l’humain a été découvert en 1970 en République Démocratique du Congo sur un enfant de neuf mois. Quinze ans plus tard, l’OMS en avait enregistré 310 cas, dans des régions avoisinantes à celle du premier cas.
Comment se transmet-elle ?
Une transmission du virus se produit lors de contact avec une personne, un animal ou un objet porteur de celui-ci. Ces contacts directs peuvent se faire à partir de sang, de liquides biologiques ou de lésions cutanées ou muqueuses d’animaux infectés.
À la différence de la Covid-19, la transmission se fait par un contact physique plus ou moins prolongé avec une source infectée, et non par voie aérienne. La variole du singe est donc moins facilement transmissible.
Quels sont les symptômes identifiables de la variole du singe ?
Ses symptômes se rapprochent de ceux de la variole, bien qu’ils soient moins graves. La phase d’incubation (intervalle s ‘écoulant entre l’infection et l’apparition des symptômes) est de 7 à 14 jours, mais peut aller de 5 à 21 jours. Les premiers symptômes se caractérisent par une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une période de grande fatigue. D’autres caractéristiques peuvent apparaître par la même occasion.
Quelques jours suivant l’apparition de la fièvre (1 à 3 jours), une éruption cutanée se déclenche, touchant davantage le visage et les extrémités que le tronc. Ces lésions peuvent aller de quelques-unes à plusieurs milliers. Elles servent d’ailleurs d’indicateur, puisqu’une fois toutes les croutes de ces lésions tombées, le patient n’est plus considéré comme contagieux.
Existe-t-il un traitement contre ce virus ?
Actuellement, il n’existe aucun médicament, ni vaccin contre la variole du singe. À noter cependant que selon des études, la vaccination contre la variole assure une protection croisée contre la variole du singe à hauteur de 85 % environ. Il est rassurant de savoir que malgré un manque de traitement médical face à la maladie, on peut en guérir spontanément sous 14 à 21 jours. L’isolement pendant trois semaines est d’ailleurs conseillé par les médecins pour prévenir de potentielles propagations.
Chez l’humain, le taux de létalité est relativement faible puisqu’il se situe entre 1 et 10 % et touche principalement les enfants en bas âge. Ces derniers temps, le taux de létalité oscille entre 3 et 6 %.
Le véritable arme contre ce virus est le lancement d’une campagne de prévention auprès d’un large public ayant pour but :
- De sensibiliser les populations aux facteurs de risque.
- D’éduquer aux mesures à prendre pour réduire l’exposition du virus.
Les causes d’une transmission interhumaine restent pour l’instant sujettes à étude : le recul statistique est insuffisant pour l’instant. Espérons que les évolutions prochaines seront rassurantes.
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