Le diabète type 1 et 2 sont deux formes de diabète, une maladie chronique qui affecte la façon dont le corps régule la glycémie (taux de sucre dans le sang).
- En quoi consiste la maladie, comment survient-elle et comment peut-elle être soignée ?
- Comment est-elle prise en charge financièrement par la Sécurité Sociale ?
- Pourquoi, en cas d’atteinte de la maladie, est-il recommandé de choisir une complémentaire santé spécialement adaptée aux personnes en situation d’invalidité ?
Le diabète de type 1 et 2 : en quoi consiste la maladie ?
- Diabète de type 1
Le diabète de type 1, également appelé diabète insulinodépendant, est généralement diagnostiqué chez les enfants, les adolescents ou les jeunes adultes, bien que cela puisse survenir à tout âge.
Dans le diabète de type 1, le système immunitaire attaque et détruit les cellules bêta du pancréas qui produisent l’insuline, une hormone nécessaire pour réguler la glycémie. En conséquence, le corps ne produit plus suffisamment d’insuline, ce qui entraîne une augmentation de la glycémie.
- Diabète de type 2
Le diabète de type 2, également appelé diabète non insulinodépendant, est la forme la plus courante de diabète et est souvent diagnostiqué chez les adultes, bien qu’il puisse également affecter les enfants et les adolescents. Dans le diabète de type 2, le corps ne parvient pas à utiliser efficacement l’insuline ou ne produit pas suffisamment d’insuline pour maintenir des niveaux de glycémie normaux.
- Diabète de type 1et 2
Le diabète de type 1 et le diabète de type 2 sont des maladies chroniques qui nécessitent une gestion à long terme. Un suivi médical constant, une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et la prise appropriée de médicaments sont essentiels pour contrôler la glycémie et prévenir les complications à long terme associées au diabète.
Quels en sont les symptômes ?
Les symptômes du diabète de type 1 peuvent apparaître soudainement et incluent soif excessive, miction fréquente, perte de poids involontaire, fatigue et faiblesse, vision trouble et sensation de faim accrue. Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent prendre de l’insuline par injections régulières ou à l’aide d’une pompe à insuline pour contrôler leur glycémie.
Les symptômes du diabète de type 2 peuvent être légers ou absents en début de maladie, mais peuvent inclure soif excessive, miction fréquente, fatigue, vision floue, infections fréquentes et cicatrisation lente des plaies.
A quel âge risque-t-on d’être touché par le diabète de type 1 et 2 ?
La plupart des cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués avant l’âge de 30 ans, avec un pic d’incidence autour de l’adolescence. A contrario, le diabète de type 1 peut également être diagnostiqué chez les adultes plus âgés.
En ce qui concerne le diabète de type 2, il est souvent diagnostiqué chez les adultes, en particulier après l’âge de 40 ans. Cependant, ces dernières années, il y a eu une augmentation significative des cas de diabète de type 2 chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, en grande partie en raison de l’augmentation de l’obésité infantile et de l’inactivité physique.
Enfin, l’âge de diagnostic peut varier d’une personne à l’autre et ces indications ne représentent que des tendances générales. Dans certains cas, le diabète de type 1 peut être diagnostiqué chez les adultes plus âgés et le diabète de type 2 peut se développer chez des personnes plus jeunes. Le diagnostic précis et le traitement approprié sont déterminés par un professionnel de santé en fonction des symptômes, des antécédents médicaux et des résultats des tests.
Quels en sont les causes ?
Les causes du diabète de type 1 et du diabète de type 2 diffèrent :
Le diabète de type 1 est considéré comme une maladie auto-immune, ce qui signifie que le système immunitaire attaque par erreur les cellules productrices d’insuline dans le pancréas. Les causes exactes de cette réaction auto-immune ne sont pas complètement comprises, mais des facteurs génétiques et environnementaux sont impliqués. On pense que des prédispositions génétiques jouent un rôle, car le risque de développer le diabète de type 1 est plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux de la maladie. Des facteurs environnementaux, tels que des infections virales ou des expositions à certains agents environnementaux, peuvent déclencher la réaction auto-immune chez les personnes prédisposées génétiquement.
Le diabète de type 2 est causé par une combinaison de facteurs génétiques, de mode de vie et de facteurs environnementaux. Les personnes ayant des antécédents familiaux de diabète de type 2 ont un risque plus élevé de développer la maladie, suggérant une prédisposition génétique. Cependant, le développement du diabète de type 2 est fortement influencé par le mode de vie, notamment l’alimentation malsaine, la sédentarité et l’obésité. L’obésité abdominale, en particulier, est un facteur de risque majeur. La résistance à l’insuline, qui signifie que le corps ne répond pas efficacement à l’insuline produite, est également un facteur sous-jacent du diabète de type 2.
Les causes exactes du diabète de type 1 et du diabète de type 2 ne sont pas entièrement connues et la recherche continue d’approfondir notre compréhension de ces maladies.
Quels sont les complications du diabète de type 1 et 2 ?
Le diabète de type 1 et le diabète de type 2 peuvent entraîner diverses complications à long terme et affecter différents organes et systèmes du corps. Parmi ces complications communes du diabète on retrouve :
- Les complications cardiovasculaires
Les personnes atteintes de diabète ont un risque plus élevé de développer des problèmes cardiovasculaires tels que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies des vaisseaux sanguins périphériques et l’hypertension artérielle.
- Les complications rénales
Le diabète peut endommager les reins et occasionner une néphropathie diabétique. Cela peut progresser vers une insuffisance rénale et nécessiter une dialyse ou une transplantation rénale.
- Les complications oculaires
Le diabète peut causer des problèmes oculaires, tels que la rétinopathie diabétique (lésions des vaisseaux sanguins de la rétine), la cataracte et le glaucome, pouvant entraîner une perte de vision partielle ou totale.
- Les complications neurologiques
Les nerfs peuvent être endommagés en raison d’une glycémie élevée prolongée, ce qui peut provoquer des problèmes tels que la neuropathie périphérique (engourdissement, douleur ou faiblesse dans les membres), la neuropathie autonome (problèmes digestifs, problèmes de vessie, dysfonctions érectiles) et le risque accru de blessures aux pieds et d’infections.
- Les complications des pieds
Les personnes atteintes de diabète sont plus susceptibles de développer des problèmes affectant les pieds, tels que des ulcères, des infections et des complications liées à la circulation sanguine réduite. Cela peut éventuellement entraîner des amputations.
- Les complications dermatologiques
Le diabète peut causer des problèmes de peau, notamment des infections fongiques (comme le pied d’athlète), des infections bactériennes et des démangeaisons excessives.
- Autres complications
Le diabète peut également augmenter le risque de troubles de l’humeur tels que la dépression et l’anxiété, ainsi que des problèmes de digestion, des problèmes dentaires et des difficultés de cicatrisation des plaies.
Ces complications peuvent être évitées ou retardées grâce à une gestion appropriée du diabète, y compris le maintien d’une glycémie équilibrée, le contrôle de la pression artérielle et du cholestérol, l’adoption d’un mode de vie sain, une surveillance régulière et des soins médicaux attentifs.
Quels en sont les traitements du diabète type 1 et 2 ?
Les traitements du diabète de type 1 et du diabète de type 2 peuvent inclure plusieurs approches visant à contrôler la glycémie et à prévenir les complications. Les traitements les plus courants pour le diabète de type 1 et type 2 comprennent :
- La gestion de l’alimentation
Le suivi d’un régime alimentaire sain et équilibré est essentiel pour maintenir une glycémie stable. Cela implique de choisir des aliments riches en nutriments, de contrôler les portions et d’éviter les aliments riches en sucre et en glucides simples.
- La pratique d’une activité physique régulière
L’exercice régulier aide à contrôler la glycémie en augmentant la sensibilité à l’insuline et en favorisant la perte de poids. Il est recommandé de faire au moins 150 minutes d’activité aérobique modérée chaque semaine, en plus de l’exercice de renforcement musculaire.
- Les médicaments antidiabétiques
Les personnes atteintes de diabète de type 2 peuvent se voir prescrire des médicaments antidiabétiques pour aider à contrôler leur glycémie. Il existe plusieurs classes de médicaments antidiabétiques, tels que les inhibiteurs de l’enzyme DPP-4, les inhibiteurs du SGLT2, les biguanides et les sulfamides hypoglycémiants. Le type de médicament prescrit dépendra de la situation spécifique de chaque patient.
- L’insuline
L’administration d’insulines est nécessaire pour les personnes atteintes de diabète de type 1 car leur corps ne produit pas suffisamment d’insuline. Certaines personnes atteintes de diabète de type 2 peuvent également avoir besoin d’insuline si leur glycémie ne peut pas être contrôlée avec d’autres médicaments.
- La surveillance de la glycémie
La surveillance régulière de la glycémie à l’aide d’un glucomètre est essentielle pour ajuster les traitements, adapter l’alimentation et l’exercice et maintenir une glycémie stable.
- L’éducation et le soutien
L’éducation sur la gestion du diabète, la compréhension des médicaments, l’alimentation équilibrée et l’autosurveillance de la glycémie sont importantes. Les programmes d’éducation au diabète et le soutien des professionnels de santé peuvent aider les patients à prendre en charge leur maladie de manière efficace.
Chaque individu étant unique, les traitements peuvent varier en fonction des besoins spécifiques de chaque personne. Il est important de travailler en étroite collaboration avec un professionnel de santé pour déterminer le plan de traitement optimal pour contrôler la glycémie et prévenir les complications à long terme associées au diabète.
Comment le diabète de type 1 et 2 est-il financièrement pris en charge par la Sécurité Sociale ?
Vous souffrez d’une Affection Longue Durée inscrite sur la liste établie par le ministère de la santé et de la prévention. Il s’agit d’une affection dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessite un traitement prolongé et particulièrement coûteux.
Le diabète de type 1 et de type 2 est une Affection Longue Durée dite exonérante. Cela signifie que les frais médicaux et hospitaliers liés aux soins engendrés par cette maladie sont remboursés au maximum du plafond de remboursement par l’Assurance Maladie, c’est-à-dire à 100 %.
Néanmoins, certains frais peuvent rester à votre charge :
- Les dépassements d’honoraires
- La participation financière de 1 €
- Le forfait hospitalier
- La franchise médicale
Comment la complémentaire santé COMPLÉVIE intervient financièrement pour compléter la prise en charge du diabète de type 1 et 2 ?
La complémentaire santé vient compléter la prise en charge à 100 % de la Sécurité Sociale sur les frais non couverts :
- Dépassements d’honoraires (jusqu’à 120 % si le professionnel de santé est conventionné OPTAM)
- Forfait hospitalier
Cependant, elle n’intervient pas sur :
- La franchise médicale
- La participation financière de 1 €
Pourquoi ?
Votre affection est largement prise en charge par la Sécurité Sociale. Les remboursements restant à effectuer à ce titre sont donc plus faibles pour la Mutuelle et COMPLÉVIE en tient compte en minorant vos cotisations.
Ainsi, vous êtes correctement remboursé de tous les frais qui ne concernent pas votre affection (optique, dentaire, audition, autres soins que votre affection…). Vos cotisations sont plus faibles que celles d’un organisme qui ne tiendrait pas compte de la prise en charge à 100 % de votre affection par la Sécurité Sociale.
Quelle est la particularité de COMPLÉVIE ?
COMPLÉVIE est une mutuelle de santé indépendante proposant une offre spécifique dédiée aux personnes en situation d’invalidité. En 2023, elle couvre ainsi plus de 6 000 adhérents en situation d’invalidité. Consultez ici ses garanties.
Retrouvez dans cet article de l’Assurance Maladie davantage d’informations sur le diabète de type 1 et de type 2.
Retrouvez également ici la liste officielle des ALD et ici la marche à suivre pour constituer votre dossier d’invalidité et peut-être percevoir une pension.
COMPLÉVIE est une mutuelle santé indépendante de la région Ouest, fruit du rapprochement des mutuelles ASPBTP et UNIMUTUELLES. Elle s’adresse aux particuliers et aux entreprises, ainsi qu’aux artisans et commerçants. En tant que mutuelle santé indépendante, COMPLÉVIE est soucieuse de répondre précisément aux besoins de chacun. Elle propose ainsi des solutions spécifiques adaptées aux personnes invalides, en situation de précarité ou encore dont l’accès aux soins est rendu plus difficile. Avec le dispositif « mutuelle de village », elle permet notamment à des seniors de conserver une complémentaire santé de qualité pour un coût avantageux. De même, les solutions dédiées aux personnels territoriaux dans le cadre de contrats labellisés disposent d’un rapport qualité/prix reconnu.
Mutuelle indépendante à taille humaine, COMPLÉVIE met à disposition de ses adhérents une relation de proximité avec des conseillers santé en mesure de répondre à l’ensemble de leurs attentes. Soit en RDV en agence, soit par téléphone via des lignes directes, soit encore via l’espace adhérent en ligne et l’application mobile.
COMPLÉVIE intervient partout en France et tout particulièrement sur son bassin historique de Normandie (Orne, Manche, Calvados et Eure) et de Bretagne (Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan) ainsi qu’en Loire-Atlantique. Les agences de Caen et de Flers prennent en charge les adhérents de toute la région Normandie, notamment sur les villes du Havre, Rouen, Caen, Cherbourg, Évreux, Dieppe, Saint-Étienne-du-Rouvray, Sotteville-lès-Rouen, Alençon, Grand-Quevilly, Vernon, Petit-Quevilly, Hérouville-Saint-Clair, Lisieux, Fécamp, Saint-Lô, Mont-Saint-Aignan, Louviers, Vire-Normandie, Elbeuf, Montivilliers, Flers, Domfront-en-Poiraie, La Selle-la-Forge, Echalou, Bellou-en-Houlme, Cerisy-Belle-Etoile, Caligny, Athis-Val-de-Rouvre, La Ferrière-aux-étangs, Landisacq, Montilly-sur-Noireau, La lande-Patry, Condé-en-Normandie, Canteleu, Argentan, Bayeux, Granville, Bois-Guillaume-Bihorel, Val-de-Reuil, Barentin, Yvetot, Bolbec, Oissel, Ifs, Gisors, Maromme, Déville-lès-Rouen, Bernay, Caudebec-lès-Elbeuf, Port-Jérôme-sur-Seine, Pont-Audemer, Bourneville-Sainte-Croix, Bourg-Achard, Quillebeuf-sur-Seine, Saint-Aubin-sur-Quillebeuf, Manneville-sur-Risle, Trouville-la-Haule, La Hague, Carentan-les-Marais, Courseulles-sur-mer, Saint-Aubin-sur-mer, Lion-sur-mer, langrune-sur-mer, Bernières-sur-mer et Avranches. Les agences de Saint-Grégoire, Saint-Méen-le-Grand, Monfort-sur-Meu, la Guerche-de-Bretagne, Vitré et Louvigné-du-Désert prennent en charge les adhérents de Bretagne et de Loire-Atlantique sur les villes de Rennes, Saint-Malo, Noyal-sur-Vilaine, La Bouëxière, Vitré, Fougères, Vitré, Bruz, Cesson-sévigné, Saint-Jacques-de-la-Lande, Pacé, Betton, Chantepie, Saint-Brieuc, Lannion, Plérin, Lamballe, Ploufragan, Dinan, Loudéac, Trégueux, Langueux, Perros-Guirec, Brest, Quimper, Concarneau, Landerneau, Morlaix, Guipavas, Douarnenez, Plougastel-Daoulas, Plouzané, Quimperlé, Lorient, Vannes, Lanester, Ploemeur, Hennebont, Pontivy, Auray, Guidel, Saint-Avé, Ploërmel, Nantes et Saint-Nazaire.
