Avec le vieillissement de la population notamment dû aux progrès de la médecine, la dépendance devient de plus en plus un vrai sujet de société dont les pouvoirs publics tardent à s’emparer. De quoi parle-t-on, exactement ?
La dépendance c’est quoi ?
La dépendance – ou perte d’autonomie – c’est l’impossibilité médicalement constatée d’accomplir sans l’aide d’une tierce personne, des actes de la vie courante. De quels actes de la vie courante s’agit-il ? Tout simplement de ce nous accomplissons tous les jours :
- S’habiller
- Se laver
- Se nourrir
- Se déplacer
Comment est-elle évaluée ?
La dépendance est évaluée en fonction d’une grille GIR (Groupe Iso-Ressources) comportant 6 niveaux, du plus léger au plus lourd :
- GIR 6 : Situation d’autonomie pour les actes quotidiens de la vie.
- GIR 5 : Besoin d’une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage.
- GIR 4 : Faculté de déplacement à l’intérieur du logement mais besoin d’un aide pour la toilette et l’habillage.
- GIR 3 : Besoin quotidien d’une aide pour l’autonomie corporelle.
- GIR 2 : Etat confiné en fauteuil ou au lit et besoin d’une prise en charge dans presque toutes les activités de la vie courante.
- GIR 1 : Etat confiné en fauteuil ou au lit et présence indispensable d’intervenants du fait de fonctions mentales, corporelles et locomotrices altérées.
Ainsi, une personne est considérée comme étant en situation de perte d’autonomie partielle si elle a besoin d’une aide quotidienne pour 2 des 4 actes de la vie courante (en référence au GIR 3).
Et est considérée comme étant en situation de perte d’autonomie totale si elle a besoin d’une aide quotidienne pour 3 des 4 actes de la vie courante (en référence aux GIR 1 et 2).
Quelles sont principalement les maladies à l’origine de la dépendance ?
- Les fractures, notamment celles qui touchent le col du fémur. Elles sont bien-sûr une entrave aux capacités de déplacement, ponctuelles ou permanentes.
- Les maladies qui touchent aux articulations et qui conduisent également à des problèmes de mobilité : arthrose de la hanche, du genou…
- Les séquelles des accidents vasculaires cérébraux (AVC), pouvant entraîner une perte ou une altération de certaines fonctions : langage, mobilité, vision…
- Les maladies dégénératives du système nerveux, telles que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
En quoi la dépendance est-elle devenue un enjeu de société ?
En 2022 en France, l’espérance de vie des femmes est de 85,4 ans et celle des hommes de 79,3 ans, en augmentation quasi-constante depuis l’après-guerre. Quelques chiffres marquants :
- 22 % des personnes résidant en France ont 60 ans et plus, soit 15 millions d’individus (chiffres 2021)
- 1,3 million de personnes sont dépendantes en France (chiffres 2017)
- 4 millions de personnes seront dépendantes en 2050 (chiffres 2019)
Quel dispositif d’accompagnement existe-t-il d’ores et déjà pour accompagner les personnes en situation de dépendance ?
L’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) est versée sous conditions par le Conseil départemental afin d’aider à payer les dépenses nécessaires pour compenser la perte d’autonomie, et permettre ainsi de rester vivre à domicile, en résidence autonomie ou en accueil familial.
Elle peut concerner :
- Des prestations d’aide à domicile
- Des équipements (barres d’appui, installation de la téléassistance)
- Des fournitures pour l’hygiène, dont l’incontinence
- Du portage de repas
- Des travaux d’aménagement du logement, comme le remplacement d’une baignoire par une douche ou d’une baignoire à porte
- Des dépenses de transport
- Des services rendus par un accueillant familial
Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier de l’APA et pour quels montants ?
- Il est nécessaire d’être âgé de 60 ans ou plus
- De résider essentiellement en France
- D’être en situation de dépendance avec une perte d’autonomie évaluée comme relevant des GIR 1, 2, 3 ou 4
Depuis le 1er janvier 2023, le montant maximum de l’APA est de :
- 1 914,04 € en cas de classement en GIR 1.
- 1 547,93 € en GIR 2
- 1 118,61 € en GIR 3
- 746,54 € en GIR 4
Ce montant est variable par département.
A noter que les bénéficiaires de l’APA résident encore pour 59 % à domicile et pour 41 % en établissement.
Ces montants sont-ils suffisants par rapport aux besoins nécessaires ?
Pas vraiment, surtout pour la population féminine dont l’espérance de vie est supérieure de 6 ans à celle des hommes et qui est par conséquent davantage concernée par les pertes d’autonomie.
Le choix d’habitat joue également : le coût de la dépendance est plus important en établissement spécialisé qu’à domicile. C’est un élément important à prendre en compte et à anticiper pour préparer financièrement les ressources nécessaires.
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