L’épilepsie grave peut être reconnue comme une Affection Longue Durée (ALD), dont la liste est établie par le Ministère de la Santé et de la Prévention. C’est une maladie invalidante car le statut d’invalidité peut vous être attribué si votre capacité de travail est réduite d’au moins deux tiers du fait de l’affection.
- En quoi consiste la maladie, comment survient-elle et comment peut-elle être soignée ?
- Comment est-elle prise en charge financièrement par la Sécurité Sociale ?
- Pourquoi, en cas d’atteinte de la maladie, est-il recommandé de choisir une complémentaire santé spécialement adaptée aux personnes en situation d’invalidité ?
L’épilepsie grave : en quoi consiste la maladie ?
L’épilepsie grave, souvent appelée épilepsie réfractaire ou épilepsie pharmacorésistante, se caractérise par des crises épileptiques fréquentes et sévères qui ne répondent pas bien aux traitements médicamenteux classiques.
En quoi consiste une crise d’épilepsie grave ?
Une crise d’épilepsie grave peut se manifester de différentes manières, selon le type de crise et la région du cerveau impliquée. Voici quelques caractéristiques des crises graves :
Crises tonico-cloniques (le grand mal). Elle comporte :
- Une phase tonique : le corps devient rigide et la personne peut perdre connaissance. Les muscles se contractent, ce qui peut entraîner des blessures.
- Une phase clonique : des mouvements saccadés et convulsifs des bras et des jambes surviennent. Cela peut durer plusieurs minutes.
- Postictal : après la crise, la personne peut se sentir confuse, fatiguée, ou somnolente.
Crises focales (partielles) :
- Des crises focales simples : la personne peut être consciente, mais éprouver des mouvements involontaires d’une partie du corps ou des sensations inhabituelles (picotements, hallucinations).
- Des crises focales complexes : la conscience est altérée. La personne peut avoir des comportements automatiques, comme mastiquer ou se frotter les mains.
Crises d’absence : bien qu’elles soient souvent moins sévères, elles peuvent également être préoccupantes. La personne peut sembler “déconnectée” pendant quelques secondes, sans réponse.
Durée et fréquence : les crises graves peuvent durer plus de 5 minutes ou se succéder sans retour à la conscience entre elles (statut épileptique), nécessitant une intervention médicale urgente.
Conséquences : les crises d’épilepsie grave peuvent entraîner des blessures physiques, des troubles cognitifs, des problèmes émotionnels et une stigmatisation sociale.
Quels sont les éléments à l’origine de la crise d’épilepsie grave ?
L’origine de l’épilepsie grave est diverse et complexe. Voici quelques causes et facteurs qui peuvent contribuer à son développement :
Des facteurs génétiques : des formes d’épilepsie ont une composante héréditaire. Des mutations génétiques augmentent la prédisposition à développer des crises.
Des anomalies cérébrales : des malformations congénitales du cerveau, des lésions ou des cicatrices peuvent être à l’origine de l’épilepsie. Cela inclut des malformations cérébrales dues à des infections pendant la grossesse ou des traumatismes.
Des traumatismes crâniens : des blessures à la tête, causées par des accidents ou des chutes, peuvent provoquer des crises épileptiques, parfois plusieurs années après l’incident.
Des infections : des infections du système nerveux central, comme la méningite ou l’encéphalite, peuvent endommager le cerveau et déclencher des crises.
Des maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques ou la maladie d’Alzheimer peuvent également entraîner des crises chez certaines personnes.
Des facteurs métaboliques et toxiques : des déséquilibres électrolytiques, des déficiences nutritionnelles, ou des intoxications (comme par l’alcool ou des drogues) peuvent provoquer des crises.
Le stress et des facteurs environnementaux, tels que le stress intense, la privation de sommeil, ou des lumières clignotantes peuvent déclencher des crises.
Épilepsie cryptogénique : dans de nombreux cas, l’origine des crises est inconnue, ce qui est désigné par le terme « épilepsie cryptogénique ».
Qui peut être touché par l’épilepsie grave ?
L’épilepsie peut toucher des personnes de tous âges, sexes et origines. Voici quelques groupes plus particulièrement à risque :
Les enfants : l’épilepsie est fréquente chez les enfants et de nombreux cas apparaissent avant l’âge de 20 ans. Les types de crises peuvent varier selon l’âge.
Les personnes âgées : elles sont également à risque, souvent en raison de maladies dégénératives, de traumatismes crâniens ou d’accidents vasculaires cérébraux.
Les antécédents familiaux : les personnes ayant des antécédents d’épilepsie dans leur famille peuvent être plus susceptibles de développer la maladie en raison de facteurs génétiques.
Les personnes ayant subi des traumatismes crâniens.
Les personnes avec des maladies neurologiques : celles souffrant de maladies comme la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer ou des infections du système nerveux sont également à risque.
Les nouveau-nés et nourrissons : des facteurs prénataux, comme des infections ou des malformations congénitales, peuvent également entraîner des crises chez les nourrissons.
Les personnes ayant des troubles de développement : les individus atteints de troubles comme le syndrome de Down ou d’autres syndromes génétiques peuvent avoir un risque accru d’épilepsie.
Quels en sont les traitements ?
Les traitements de l’épilepsie visent principalement à contrôler les crises et à améliorer la qualité de vie des patients. Voici les principales options :
- Les médicaments antiépileptiques (MAE) : ces médicaments sont souvent le premier recours pour contrôler les crises. Il existe plusieurs classes de MAE, comme les benzodiazépines, les anticonvulsivants et les stabilisateurs de l’humeur.
- La chirurgie : pour les patients dont les crises ne répondent pas aux médicaments, une intervention chirurgicale pour retirer la zone du cerveau à l’origine des crises peut être envisagée. Par ailleurs, des dispositifs implantables, comme le stimulateur de nerf vague, peuvent aider à réduire la fréquence des crises.
- Un régime cétogène : un régime riche en graisses et pauvre en glucides a montré son efficacité pour certains patients, notamment les enfants. Ce régime peut aider à réduire la fréquence des crises.
- Les thérapies comportementales et psychologiques : des approches comme la thérapie cognitivo-comportementale peut aider les patients à gérer l’anxiété ou la dépression associées à l’épilepsie.
- Les soins d’urgence : en cas de crise prolongée ou de statut épileptique, des interventions médicales urgentes sont nécessaires pour stabiliser le patient.
Comment l’épilepsie grave est-elle financièrement prise en charge par la Sécurité Sociale ?
Vous souffrez d’une Affection Longue Durée inscrite sur la liste établie par le Ministère de la Santé et de la Prévention. Il s’agit d’une affection dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessite un traitement prolongé et particulièrement coûteux.
Néanmoins, certains frais peuvent rester à votre charge.
Comment la complémentaire santé COMPLÉVIE intervient financièrement pour compléter la prise en charge de l’épilepsie grave ?
La complémentaire santé vient compléter la prise en charge à 100 % de la Sécurité Sociale sur les frais non couverts :
- Dépassements d’honoraires (jusqu’à 120 % si le professionnel de santé est conventionné OPTAM).
- Forfait hospitalier.
Cependant, elle n’intervient pas sur :
- La franchise médicale.
- La participation financière de 1 €.
Pourquoi ?
Votre affection est largement prise en charge par la Sécurité Sociale. Les remboursements restant à effectuer à ce titre sont donc plus faibles pour la Mutuelle et COMPLÉVIE en tient compte en minorant vos cotisations.
Ainsi, vous êtes correctement remboursé de tous les frais qui ne concernent pas votre affection (optique, dentaire, audition, autres soins que votre affection…). Vos cotisations sont plus faibles que celles d’un organisme qui ne tiendrait pas compte de la prise en charge à 100 % de votre affection par la Sécurité Sociale.
Quelle est la particularité de COMPLÉVIE ?
COMPLÉVIE est une Mutuelle de santé indépendante proposant une offre spécifique dédiée aux personnes en situation d’invalidité. En 2023, elle couvre ainsi plus de 6 000 adhérents en situation d’invalidité. Consultez ici ses garanties : mutuelle-particuliers-invalides
Retrouvez également ici la liste officielle des ALD et ici, la marche à suivre pour constituer votre dossier d’invalidité (dans le cas où la Sécurité Sociale vous reconnait invalide et vous fournit une attestation) et pour peut-être percevoir une pension.
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COMPLÉVIE est une Mutuelle santé indépendante de la région Ouest, fruit du rapprochement des mutuelles ASPBTP et UNIMUTUELLES. Elle s’adresse aux particuliers et aux entreprises, ainsi qu’aux artisans et commerçants. En tant que mutuelle santé indépendante, COMPLÉVIE est soucieuse de répondre précisément aux besoins de chacun. Elle propose ainsi des solutions spécifiques adaptées aux personnes invalides, en situation de précarité ou encore dont l’accès aux soins est rendu plus difficile. Avec le dispositif « Ma mutuelle de village », elle permet notamment à des seniors de conserver une complémentaire santé de qualité pour un coût avantageux. De même, les solutions dédiées aux personnels territoriaux dans le cadre de contrats labellisés disposent d’un rapport qualité/prix reconnu.
Mutuelle indépendante à taille humaine, COMPLÉVIE met à disposition de ses adhérents une relation de proximité avec des conseillers santé en mesure de répondre à l’ensemble de leurs attentes. Soit en RDV en agence, soit par téléphone via des lignes directes, soit encore via l’espace adhérent en ligne et l’application mobile.
COMPLÉVIE intervient partout en France et tout particulièrement sur son bassin historique de Normandie (Orne, Manche, Calvados et Eure) et de Bretagne (Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan) ainsi qu’en Loire-Atlantique. Les agences de Caen et de Flers prennent en charge les adhérents de toute la région Normandie, notamment sur les villes du Havre, Rouen, Caen, Cherbourg, Évreux, Dieppe, Saint-Étienne-du-Rouvray, Sotteville-lès-Rouen, Alençon, Grand-Quevilly, Vernon, Petit-Quevilly, Hérouville-Saint-Clair, Lisieux, Fécamp, Saint-Lô, Mont-Saint-Aignan, Louviers, Vire-Normandie, Elbeuf, Montivilliers, Flers, Domfront-en-Poiraie, La Selle-la-Forge, Echalou, Bellou-en-Houlme, Cerisy-Belle-Etoile, Caligny, Athis-Val-de-Rouvre, La Ferrière-aux-étangs, Landisacq, Montilly-sur-Noireau, La Lande-Patry, Condé-en-Normandie, Canteleu, Argentan, Bayeux, Granville, Bois-Guillaume-Bihorel, Val-de-Reuil, Barentin, Yvetot, Bolbec, Oissel, Ifs, Gisors, Maromme, Déville-lès-Rouen, Bernay, Caudebec-lès-Elbeuf, Port-Jérôme-sur-Seine, Pont-Audemer, Bourneville-Sainte-Croix, Bourg-Achard, Quillebeuf-sur-Seine, Saint-Aubin-sur-Quillebeuf, Manneville-sur-Risle, Trouville-la-Haule, La Hague, Carentan-les-Marais, Courseulles-sur-Mer, Saint-Aubin-sur-Mer, Lion-sur-mer, Langrune-sur-Mer, Bernières-sur-Mer et Avranches. Les agences de Saint-Grégoire, Saint-Méen-le-Grand, Montfort-sur-Meu, la Guerche-de-Bretagne, Vitré et Louvigné-du-Désert prennent en charge les adhérents de Bretagne et de Loire-Atlantique sur les villes de Rennes, Saint-Malo, Noyal-sur-Vilaine, La Bouëxière, Vitré, Fougères, Bruz, Cesson-sévigné, Saint-Jacques-de-la-Lande, Pacé, Betton, Chantepie, Saint-Brieuc, Lannion, Plérin, Lamballe, Ploufragan, Dinan, Loudéac, Trégueux, Langueux, Perros-Guirec, Brest, Quimper, Concarneau, Landerneau, Morlaix, Guipavas, Douarnenez, Plougastel-Daoulas, Plouzané, Quimperlé, Lorient, Vannes, Lanester, Ploemeur, Hennebont, Pontivy, Auray, Guidel, Saint-Avé, Ploërmel, Nantes et Saint-Nazaire.
